Après l’énorme succès de son premier album, notre cher Watson aurait pu nous offrir un «  Close to paradise # 2 », mais il en est tout autrement. Avec ce dernier album, il profite de la visibilité dont il jouit pour pousser davantage les limites de sa folie. Entouré d’excellents musiciens, les Wooden Arms, il compte sur un des meilleurs batteurs que j’ai eu la chance de voir performer, formant un groupe qui nous transporte dans un univers poussiéreux, que ce soit la poussière des westerns américains ou encore celle qui suit les fanfares des films d’Emir Kusturica. Les chansons y sont un peu moins pop, beaucoup plus expérimentales, voire psychédéliques par moments. Le tout n’est pas pour le moins chaleureux. Si par malheur vous l’aviez manqué au FME, vous pourriez toujours vous creuser un trou et l’attraper en Australie en janvier.

4.5/5


Auteur/trice