Thus: Owls est à l’origine un groupe de quatre potes suédois, piloté par Erika Alexandersson. Il y a quelque temps, le guitariste montréalais Simon Angell (dont le génie à été découvert grâce à sa participation au projet de Patrick Watson) s’est joint à eux et Cardiac Malformations est né. Il s’agit d’un petit bijou à mon humble avis : le résultat d’une recherche poussée tant au niveau des mélodies, des arrangements, des harmonies vocales que du son en tant que tel. Ils se définissent quelque part dans la pop alternative expérimentale. C’est un album intense, cérébral et très imagé, qui a été conçu pour la scène. Parfois doux, parfois très rude, il nous fait vivre toute une gamme d’émotions. En fait, on a l’impression d’entrer profondément dans l’intimité d’Erika Alexandersson, de faire un passage dans sa tête, d’être projeté dans son cœur en passant par ses tripes. Sa voix enchanteresse me fait quelque peu penser à une espèce d’hybride de Björk et Suzanne Véga… Malgré que l’ambiance de l’album soit parfois un peu maussade, il demeure très agréable à écouter, unique en son genre et il constitue l’une des plus belles découvertes que j’ai faites depuis longtemps (merci le FMEAT !).

4,5 / 5


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