Le Centre d’exposition de Val-d’Or présente le travail de deux artistes qui explorent de vastes paysages intérieurs, l’une au plan émotif, l’autre d’un point de vue rationnel. Alors que Clarissa Schmidt Ingliss relate ses errances de réfugiée dans 5 pays et trois continents et la quête d’identité qui l’accompagne, Marianne Chevalier quant à elle s’amuse à marier l’univers des gravures du Moyen-Âge avec l’imaginaire surréaliste.

 

Clarissa Schmidt Ingliss offre 200 dessins ayant comme figure centrale l’arbre, dont elle admire la capacité d’enracinement. Une vidéo précise la démarche et le parcours de cette artiste canadienne d’origine Hongroise. Quant à Marianne Chevalier, c’est une reprise de son exposition de fin de maîtrise qu’elle nous propose, un monde où la logique se tient quiète et la fantaisie rugit, notamment tout au long d’un livre-accordéon se déployant sur une vingtaine de mètres.


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