Non, ils n’ont rien de gothique, malgré leur nom. Pour aimer Vampire Weekend, il faut plutôt avoir un penchant pour les couleurs pastelles ou le bonheur. Moi, j’adore. J’étais d’ailleurs tout de suite tombé sous le charme avec leur premier album éponyme, paru en 2007. De la pop-rock de collège sur des rythmes entre l’Afrique et le punk, ou « punket », dans le sens « fin des années ’70, début ‘80 » (Elvis Costello, The Police…), surmonté d’excellents arrangements de cordes classiques qu’ils font eux-mêmes, les membres s’étant tous rencontrés pendant leurs études en musicologie. Avec Contra, leur 2e album tout juste sorti le 12 janvier, ils poussent ce concept encore plus loin. On y reconnaît toujours la façon très années 80esque d’intégrer la musique africaine à l’occidentale (Paul Simon surtout, Men at Work, Toto…) mais on y ajoute plus d’énergie, avec des rythmes électro 8-bits (Nintendo), entre autres choses. J’ai déjà hâte au printemps pour réécouter l’album, si je tiens jusque-là, car c’est de la musique de soleil, ça ne fait pas de doute. Un album qui sent très bon. Téléchargez Run, ou White Sky, ou Cousins, ou le tout.


4,5/5


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