Fille de Jane Birkin et Serge Gainsbourg, Charlotte est d’abord actrice mais, à l’instar de sa mère, elle s’adonne de temps à autre à chanter. C’est d’ailleurs son plus récent film, Antichrist de Lars Von Trier, qui a été son inspiration à l’écriture de cet album. Ça et sa rencontre avec Beck qui compose et réalise toutes les pièces de l’album. Toutes sauf une en fait. Alors qu’elle était chez lui à San Francisco (je l’ai entendue en entrevue à la radio), Beck à fouillé dans son énorme collection de disques rares et a sorti un album jaune d’un certain Jean-Pierre Ferland. Il lui a fait écouter Le chat du café des artistes. Elle en est tombée amoureuse et ils l’ont reprise, ce qui démontre bien la grandeur de ce petit artiste de chez nous. Enfin, IRM, qui signifie imagerie par résonance magnétique nucléaire, transpire Beck et ressemble en plusieurs points à Modern Guilt, son dernier album. Ça, ça veut dire un très beau mélange entre un son brut (beats, échantillonnages, guitare
fuzz…) et de la souplesse (violons indiens, ouds et autres instruments exotiques). Charlotte, quant à elle, est toujours aussi charmante bien qu’elle n’ait pas une grande voix. Il faut donc aimer le genre de chant doux, sexy, souvent à moitié parlé un peu à la manière de monsieur Gainsbourg. Elle chante surtout en anglais avec son petit accent franco-british, mais on y retrouve aussi quelques pièces dans la langue du malade imaginaire.

 

 3,99/5


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