Pendant un mois, le Centre d’art Rotary de La Sarre sera le théâtre de M.A. l’Événement, une exposition collective mettant en valeur le talent de douze artisans en métiers d’art. De ce concentré de savoir-faire inédit naîtra également un catalogue qui permettra d’élargir le cercle des initiés à leur travail. Voici un bref portrait de ces 12 créateurs qui font l’événement.

 

Caroline Arbour, joaillerie, Amos
Originaire de la Gaspésie, où elle est retournée exposer à quelques reprises, et formée à Québec, Caroline Arbour est une artisane entreprenante. En 2004, elle démarre son entreprise, Scaro, et se mérite le Prix de l’Ambitieux de la Chambre de commerce d’Amos-région à deux reprises, en 2006 et 2009, en plus de se voir attribuer le Prix de la relève du Conseil de la culture. Celle qui participe au Salon des métiers d’art de Montréal depuis 2005 a exposé aux quatre coins de la région au fil des ans.

 

Suzanne D. Dubé, broderie norvégienne, Amos

Celle qui aurait pu devenir conseillère en finances personnelles est plutôt devenue experte en broderie norvégienne. Elle se dit passionnée par le textile et par le défi de réaliser ses points de broderie favoris.Depuis 2002, elle a participé à de nombreuses expositions collectives en région. Suzanne D. Dubé fait partie des fondatrices des Artisans vagabonds, projet du Conseil de la culture et de la Table des artisans d’art qui a grandement contribué au dynamisme actuel des métiers d’art en région.

 

Catherine Dubé, céramique, Amos

Détentrice d’une technique de métier d’art en céramique du Collège de Limoilou, Catherine Dubé s’est illustrée en participant à de nombreuses expositions et en raflant quelques prix durant son séjour dans la capitale québécoise. Pourtant, elle a choisi de revenir s’installer à Amos et d’y ouvrir sa propre boutique-atelier, La Garette, en compagnie de la joaillière Malou Thibodeau. Elles y offrent des objets à la fois beaux et utiles. La céramiste continue entre temps d’exposer ses œuvres en divers endroits et en des occasions variées, comme au Salon des métiers d’art en 2008.

 

Marie Bourgault, enluminure, Rouyn-Noranda

Elle est membre de l’énigmatique Société créatrice d’anachronisme, un organisme international voué à la recherche et à la reproduction des savoir-faire de l’Europe ancienne. Ainsi, Marie Bourgault est fascinée par l’art médiéval, et travaille à le reproduire en se servant des techniques et des matériaux utilisés à l’époque. Spécialisée en enluminure, soit l’enjolivement des manuscrits, elle pratique également d’autres métiers d’art au sein du Cercle des Fermières Immaculée-Conception.

 

Lyne Boucher, verre, St-Mathieu

Elle travaille le verre depuis plus de 10 ans, et n’a de cesse de se perfectionner. L’artiste de St-Mathieu d’Harricana est fascinée par les réfractions du soleil à travers les vitraux, et explore les façons de répandre la lumière qui filtre à travers les volumes de verre coloré. Lyne Boucher expose à l’occasion, notamment lors des traditionnels salons de Noël, et répond à des commandes spéciales pour des particuliers ou des entreprises.

 

Solange Coulombe, verre, Rouyn-Noranda

C’est elle la fondatrice et propriétaire de l’atelier Vitr’Art de Rouyn-Noranda. Elle y enseigne depuis 2002 la conception et la fabrication de vitraux, tant aux novices qu’à ceux qui en ont déjà apprivoisé la technique. Parallèlement à ces activités pédagogiques, elle répond à des commandes personnalisées de vitraux, vend du matériel de création aux fanatiques du vitrail, répare des pièces endommagées, et trouve un peu de temps pour exposer, bien qu’elle avoue que son atelier-école lui laisse bien peu de temps pour ce faire.

 

Sylvie Poulin, verre, Val-d’Or

Elle a à son actif plus de 750 œuvres en verre, et en a suscité des dizaines d’autres par le biais de son enseignement au Centre de formation générale Harricana et au Centre d’exposition de Val-d’Or. La chapelle d’adoration de l’église Saint-Martin-de-Tours de Malartic abrite un de ses vitraux faisant 158,4 cm par 37,4 cm. Inspirée par la nature, elle intègre des éléments végétaux et minéraux à ses créations et cherche à reproduire l’impact que crée chez elle le contact des éléments. Sylvie Poulin offre des ateliers privés sur demande, et comme bien des artisans, accepte les commandes particulières.

 

 

Jim Couture, sculpture, Lamorandière

Elle a à son actif plus de 750 œuvres en verre, et en a suscité des dizaines d’autres par le biais de son enseignement au Centre de formation générale Harricana et au Centre d’exposition de Val-d’Or. La chapelle d’adoration de l’église Saint-Martin-de-Tours de Malartic abrite un de ses vitraux faisant 158,4 cm par 37,4 cm. Inspirée par la nature, elle intègre des éléments végétaux et minéraux à ses créations et cherche à reproduire l’impact que crée chez elle le contact des éléments. Sylvie Poulin offre des ateliers privés sur demande, et comme bien des artisans, accepte les commandes particulières.

 

 

Katia Martel, joaillerie, Obaska

L’artiste d’Obaska (Senneterre-Paroisse) a exposé ses bijoux de Québec à Val-d’Or, et même à Toronto, où elle a participé, avec le collectif Sensualité sacrée, à une exposition présentant le travail de neuf joaillières québécoises. Elle a créé des bijoux-récompenses tant pour l’Ordre régional des infirmières que pour le Gala Mémégwashi du Centre d’amitié autochtone de Val-d’Or. Son travail a été reconnu par un Prix d’excellence en arts et culture du Conseil de la culture, et ses qualités de femme d’affaires, par le Concours québécois en entreprenariat. Elle fait partie du bottin du programme Culture à l’école.

 

Dany Houle, ébénisterie, Rouyn-Noranda

Ce pur produit du Centre de formation Rimouski-Neigette, dans le Bas-Saint-Laurent, est revenu s’établir dans son Rouyn-Noranda d’origine en 2001, après l’obtention de son diplôme d’études en ébénisterie. Après avoir fait ses classes comme apprenti, il fait le grand saut en 2005 et lance sa propre entreprise, Ébénisterie Style Innovateur. Il offre un service de conception et de fabrication de meubles sur mesure, auxquels il appose sa touche personnelle en utilisant des techniques de sculpture et de frisage. Un antidote à la mélamine.

 

Cécile Lamarre, verre, La Sarre
Elle s’emploie à jouer avec la lumière en lui faisant traverser toutes sortes de matières, principalement le verre, pour créer diverses nuances de douceur apaisante. Mais c’est en gravure qu’elle s’est mérité une mention spéciale à l’occasion de la Biennale d’art miniature de Ville-Marie en 2000 (elle a également participé à la dernière édition de la BAM, en 2008). Bachelière en Arts plastiques de l’UQAT (1998), avide de perfectionnement par le biais de multiples formations (gravure, sculpture, dessin, etc.), elle enseigne le vitrail à la Maison des arts Jeannine-Durocher de La Sarre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Auteur/trice