Les œuvres de l’exposition Art déco pour psycho et les abstraits concrets ornent depuis le début février les murs de la galerie-boutique Chercheurs d’arts, mais elles n’en resteront pas là. Une dizaine des plus récentes créations de l’artiste-peintre Christian Ponton décoreront, tout le mois d’avril, le Cabaret de la dernière chance. D’autres expositions sont à venir, restez aux aguets! « C’est un défi de faire des expositions, c’est vraiment trippant. »

L’artiste peint pour répondre à un besoin, le sien. Sans projet en vue, sa production en est une de longue haleine! La discipline créative est de mise pour réussir à produire un ensemble de toiles dans le tourbillon de la vie qu’il doit, comme tout le monde, partager avec un travail à temps complet. Son inspiration lui vient de lui, il improvise souvent et répond surtout à son besoin d’évasion. Il explore les contrastes de couleurs, les profondeurs et aime bien travailler avec les textures. Son œuvre se distingue par la structure et la symétrie présentes dans ses toiles et même à la base de son travail. « Je n’ai pas de message à passer, le public interprète mon œuvre comme il le veut. »

De l’école à la vie

Déjà, à la petite école, Christian Ponton était fasciné par les sculptures de neige que son voisin réalisait chaque hiver. Au secondaire, il dessinait. Puis, c’est au collégial, lors de sa formation en arts plastiques au Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue, qu’il a découvert la peinture… et ne l’a plus quittée depuis.

Celui qui au départ exposait son travail dans le confort de son appartement a bénéficié du « bouche à oreille » pour sortir ses créations de son salon. Le public a dès lors pu s’initier au monde de Christian. Depuis quelques années, il est fréquemment sollicité pour exposer et c’est une bonne chose pour son rythme de production : « Quand j’ai une date précise, on dirait que je suis dans un autre monde, dans une bulle et là, il faut que ça roule, ça me pousse à concrétiser toutes mes idées. » L’artiste, curieux, a su peaufiner et ajuster sa technique en expérimentant différentes façons de peindre. La peinture en direct fut une révélation et cette façon de travailler lui a permis d’accélérer le rythme en peignant sur de plus petites surfaces.

Un nouveau lieu d’échange

En septembre dernier, il s’est joint au groupe d’artistes derrière la galerie-boutique Chercheurs d’arts à Val-d’Or et c’est pour lui une façon de rester en contact avec ses pairs qui sont, entre autres, des gens qui lui ont enseigné les arts plastiques au secondaire. \


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