Le 29 février dernier, l’auteur-compositeur-interprète lamottois Dylan Perron, lancait Hamérricana en sol montréalais. Ce mois-ci c’est en Abitibi qu’il vient offrir officiellement son album, qui est déjà disponible chez les disquaires depuis plus d’un mois.

C’est le 4 (Val-d’Or), 5 (Rouyn-Noranda), 6 (La Sarre) et 7 avril (Amos) que Dylan Perron, accompagné de son Élixir de Gumbo, présentera son remède musical à requinquer la fierté. Heureux mélange entre le blues, le country et la musique irlandaise, ce nouveau bluegrass aux accents de folk symphonique. « Le bluegrass, c’est vrai, festif, convivial. C’est fait pour le monde! » déclare passionnément celui qui signe ses textes en français.

Chansons de route ou de brosse, à portée politique ou sociale, cohabitent avec de magnifiques ballades plus personnelles et profondes sur ce disque engagé. « Je ne me considère pas engagé, mais je trouve les autres non-politisés », explique celui qui dénonce, notamment, la propension de certains Québécois à vouloir chanter en anglais. « C’est pas à cause que ça marche pas qu’il faut que tu changes! » La ponce d’élixir blugrass de Perron prend racine dans son entourage qui l’influence, comme dans la chanson Je n’y pleut rien dédiée à sa grand-mère et rehaussée d’un quatuor à cordes. « C’est la toune la plus achevée de l’album. Tu veux bien faire les choses pour les gens que t’aimes ».

« Je ne veux pas voir le monde tripper sur nous autres, je veux tripper avec le monde », souligne l’artiste. Les dix chansons francophones et quatre pièces instrumentales d’Hamérricana sont les prémices d’une longue carrière sur le point d’éclater. «Je souhaite que les gens l’écoutent régulièrement, à en devenir marquant. Qu’il soit présent longtemps pour ceux qui l’apprécient ». \


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