C’est dans l’univers de Michel Drapeau que vous êtes conviés lors de son vernissage, en 5 à 7, le 6 septembre prochain à la Maison de la culture de La Sarre. L’exposition, sous le thème Rétrospective, met de l’avant ses 40 ans de production et elle vous permettra de le découvrir ou de le redécouvrir.


Artiste sculpteur autodidacte, il travaille d’abord et avant tout le bois, ce qui ne l’a pas empêché d’expérimenter d’autres matières comme la pierre et l’étain, ou de faire de la photographie pendant une dizaine d’années.


Il aime donner une touche de fantaisie à ses œuvres. Plusieurs d’entre elles ont hérité d’une dose importante d’émotion, puisqu’il s’inspire de ses préoccupations sociales ou personnelles pour créer. La transformation de la matière et son interprétation passent par une série d’expériences intuitives et conceptuelles.


C’est dans sa maison et dans son atelier, un environnement très coloré et envahi par les œuvres d’autres artistes, que j’ai pu rencontrer cet artiste passionné d’art.


La révélation


« J’ai découvert ma fascination pour l’art très jeune. J’ai commencé à faire de l’artisanat pendant des cours d’arts plastiques qui se donnaient les fins de semaine à La Sarre, avec le Père Allaire. J’ai même fait de la pyrogravure! Aussi, j’ai toujours été passionné par la vie des artistes en m’intéressant à leur biographie », confie l’artiste. C’est ainsi qu’il est entré dans l’univers de la sculpture. En 1972, il s’est procuré des outils de sculpture et des planches de tilleul pour expérimenter sa créativité.


Ses expositions


C’est en 1976, lors du « Salon de la femme » organisé par l’Expo Rotary de La Sarre, qu’il a participé à sa première exposition collective. Il a conservé quelques-unes de ses premières œuvres qui feront d’ailleurs partie de son exposition. Il compte plusieurs autres expositions à son actif, tant collectives que solos. Récemment, il a participé à M.A. l’Événement (2010 et 2012), ainsi qu’à la Biennale d’art miniature présentée cet été à Ville-Marie.


Depuis les dernières années, il travaille la matière de plusieurs essences de bois exotique, tel le cocobolo, le padouk qui donne une couleur orangée, le tilleul ou encore l’amarante qui, elle, donne une couleur mauve. « Sculpter le bois avec ses différents tons de couleur: voilà ce qui me fait vibrer! J’ai toujours aimé le bois. Ce qui me stimule dans mon travail, c’est de rendre hommage à la nature qui a créé de splendides couleurs dans ces différentes essences de bois », s’est exclamé le sculpteur. 


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