La démarche entourant l’exposition La Mélodie d’Alizarin est singulière. Une subvention de la Conférence régionale des élus de l’Abitibi-Témiscamingue et du Conseil des arts et des lettres du Québec a permis de réaliser celle-ci. D’abord, des témoignages du public sur l’affiliation ont été recueillis lors de la Route du terroir en 2011. Ensuite, des compositeurs s’en sont inspirés pour créer des musiques. Puis, des tableaux d’acrylique ont été peints à partir de celles-ci.


La synesthé… quoi?


La synesthésie, phénomène neurologique qui toucherait 1% des gens, est une association entre diverses perceptions. Dans son cas, la peintre fait des liens entre des musiques instrumentales et des couleurs ou images. « C’est une agréable contrainte », dit l’artiste aux tableaux abstraits colorés. « Pour moi, certains instruments évoquent davantage le bleu ou le rouge. »


L’affiliation


« Personne n’est là par hasard, dans ce projet », affirme Madame Ouellet. Michel Lord (guitare et piano) et Marie-Hélène Massy-Émond (violoncelle) sont des amis de sa famille. Même son père, Paul Ouellet, a participé au projet artistique multidisciplinaire en écrivant Le fil, qui sera probablement lu dans les vernissages.


Le vernissage de l’exposition présentée à l’Abstracto aura lieu le jeudi 1er novembre et on la retrouvera par la suite au Centre d’exposition d’Amos à l’été 2013


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