Madame Jeannine Provost s’indigne, dans l’édition d’octobre, de mes propos tenus dans une précédente chronique (Les gros mots), prétendant que je confonds les «vieux» avec les profiteurs et autres magouilleurs qui nous coûtent cher.


Loin de là, Madame, au contraire! J’y allais d’une démonstration par l’absurde : si Charest et les pro-hausses partent du principe que tous doivent faire leur «juste part», il faudrait alors pousser le raisonnement jusqu’au bout, et inclure les plus vieux qui utilisent le système de santé. De l’ironie donc, du sarcasme. Notez le point d’interrogation à la fin de la phrase qui vous choque. Notez aussi le «Ça devient moins drôle, hein?» qui suit. Je suis contre la hausse qui était proposée et contre l’idée de faire payer plus les plus vieux dans les hôpitaux.


Pour l’histoire dont vous voulez me donner des leçons, ne vous inquiétez pas : je l’enseigne depuis 12 ans. 


Auteur/trice

Abitibien d’adoption, Valdorien depuis 20 ans, Dominic Ruel est enseignant en histoire et géographie au secondaire. Il contribue à L’Indice bohémien par ses chroniques depuis les tout débuts, en 2009. Il a été président du CA de 2015 à 2017. Il a milité en politique, fait un peu de radio, s’est impliqué sur le Conseil de son quartier et a siégé sur le CA du FRIMAT. Il aime la lecture et rêve d’écrire un roman ou un essai un jour. Il est surtout père de trois enfants.