Cinq ans après la parution de son dernier roman, Le Fils du Che en 2007, Louise Desjardins, auteure native de Rouyn-Noranda, récidive avec Rapide-Danseur. Lancé à Montréal à la librairie Le Port de Tête, le mardi 2 octobre, ce nouveau roman transporte les personnages de Le Fils du Che de Montréal à l’Abitibi, en passant par Chisasibi.


Bien qu’elle ne réside plus ici (sauf durant la saison estivale où elle séjourne au Lac Vaudray), la région natale de l’auteure continue à exercer son attraction sur elle, tout comme les relations parents-enfants. Rapide-Danseur ne fait pas exception. La thématique de l’abandon par la mère constitue la trame de fond principale de ce petit roman de 165 pages qui se lit pratiquement d’une traite.


Louise Desjardins a décidé de situer une grande partie de l’action à Rapide-Danseur, non seulement parce que le nom du village lui a toujours fait grande impression, mais aussi, parce que son père allait y mesurer du bois lorsqu’elle était enfant. Dans une entrevue diffusée sur le site des Éditions du Boréal, elle explique notamment que, pour elle, Rapide-Danseur est un endroit «en symbiose avec l’état d’esprit d’Angèle, mon héroïne tourmentée en quête de repos», tout comme cette jeune fille qu’elle a réellement connue et dont elle s’est inspirée.


Pour cette auteure, qui donne également dans la poésie, les personnages principaux de son roman constituent des représentations de la bonté et de la générosité. «Des qualités dont on oublie l’existence parfois de nos jours», se désole-t-elle.


Au moment d’écrire ces lignes, on ignorait si un lancement aurait lieu en terre abitibienne et s’il y aura une suite à Rapide-Danseur. 


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