«Alors que nous nous amusions à travailler des programmations électroniques sur nos propres pièces, raconte Julie Pomerleau, nous avons eu l’idée de présenter de nouvelles versions pour certaines de nos pièces… Ce projet d’un 5e album est né alors que nous dansions sur ces nouvelles couleurs…»

Loin d’être une compilation, ce nouvel album de Saltarello se veut un projet de dépassement et de recherche de nouvelles sonorités électroniques, issues de pièces déjà existantes (3e et 4e album), un point de départ, mais complètement revisité, grâce à de nouveaux arrangements.

«Nous suivons beaucoup notre intuition lorsque nous créons. Pour nous, c’est le meilleur chemin à prendre pour être le plus honnête possible avec nos idées, tout en gardant une totale liberté.»

Le groupe de sept musiciens chanteurs tient à rester fidèle à lui-même lorsqu’il explore au moyen de la voix et des instruments ancestraux un univers acoustique qu’il superpose à une toile de fond sonore urbaine. Voilà une démarche tout en subtilités qui conclut en dépassant les frontières de Saltarello. Ainsi, les nouveaux sentiers conquis musclent leur musique de nouvelles formes. «Il n’y a pas de limites à la création.» The Dance of the Muses représente donc une étape importante dans la jeune histoire de ce groupe, puisque grâce à cet album, Saltarello obtiendra un showcase lors du prochain Mundial à Montréal en novembre 2013. «Quarante-cinq minutes pendant lesquelles la scène est à nous!»

Leurs albums précédents se vendent bien, hormis le 2e, Humana, qui est épuisé. On peut les trouver sur Internet en version numérique. Cet été, c’est l’occasion de se faire connaître davantage sur scène avec la nouvelle production et c’est l’opportunité de «casser» les toutes nouvelles pièces que comprendra leur 6e album à sa sortie au printemps 2014.


Auteur/trice

Chroniqueuse autodidacte pour L'Indice bohémien et pour le Journal Le Pont de Palmarolle. Les sujets couverts touchent, entre autres, l'actualité, la lecture, le jardinage, le végétarisme, l'interprétation de l'objet patrimonial, les arts visuels, le portrait, l'amour de la nature et de la culture. Prix de l'AMECQ 2019 pour la meilleure chronique Notre région a cent ans.