D’origine guatémaltèque, Olga Coronado Mijangos s’est établie à Val-d’Or il y a 14 ans. C’est en 2001 que la chocolatière a eu l’idée d’ouvrir Choco-Mango alors qu’elle se promenait dans le centre commercial de la place. « Je voyais qu’il n’y avait rien, j’ai eu l’idée d’un petit commerce qui servirait du café et de la crème glacée ». Quelques années plus tard, le commerce déménageait sur la troisième avenue pour y avoir pignon sur rue.

 

L’artiste chocolatière débuta alors des cours en confection de chocolat, formation qu’elle continue de suivre annuellement afin de perfectionner sa technique! Dans son joli local actuel, elle fabrique plusieurs produits sur place : chocolats, guimauve, nougat, caramel, lunes de miel, crème glacée et desserts sont tous confectionnés avec passion!

 

Créations chocolatées et autres friandises

 

Dans la création de ses chocolats, Madame Mijangos utilise des produits régionaux tels que les fraises d’ici, le miel Grande Ourse et le sirop d’érable Lapierre de Laniel. Malgré cette touche régionale, certains de ces produits permettent de voyager l’instant d’une bouchée, puisqu’on y sert des macarons qui rappellent Paris et un chocolat chaud mexicain à base de chocolat moulu et d’épices. Ce breuvage est semblable à celui de son pays d’origine. « Même à Montréal, on ne retrouve ce breuvage que dans les endroits latinos. » nous informe- t-elle.

 

En plein cœur de la Vallée-de-l’Or, la créative chocolatière a aussi développé, tout spécialement pour l’industrie touristique, un chocolat avec des noisettes, de la praline et de la poudre d’or. Ce produit est très représentatif de la région puisqu’il a la forme de briques saupoudrées d’or.  Il est en vente au kiosque touristique et chez Choco-Mango.

 

Impliquée dans son milieu

 

Choco-Mango a remporté le prix du Gala des miroirs pour son implication auprès des jeunes. « La plupart de mes employés commencent à 15 ans, en troisième, quatrième secondaire. Ils me quittent pour entrer à l’Université. J’ai eu la chance d’avoir de bons jeunes. Je crois en la jeunesse énormément. Avec le respect mutuel, ça fait un bon partenariat. » précise-t-elle.

 

Pour Madame Mijangos « faire plaisir à mes clients, c’est ce qui me motive ». Ses trois règles sont : la qualité avant le profit, le respect des employé(e)s, et la satisfaction des client(e)s. 


Auteur/trice

Michèle Paquette est retraitée de l’enseignement des sciences naturelles au niveau collégial. Elle écrit dans L’Indice bohémien depuis 2013. Elle habite en Abitibi-Témiscamingue depuis 2006. Elle a vécu sur la Côte-Nord où elle s’est occupée d’environnement. Ici, elle s’intéresse tout particulièrement à la culture abitibienne.