Pour son récit intitulé Mégane, c’est un pissenlit, Mme Lucie Verret de Galichan en Abitibi-Ouest s’est vue couronnée du Prix littéraire de l’Abitibi-Témiscamingue lors du dernier Salon du livre, à La Sarre. Conquis par « ses très belles images d’enfance », le jury lui a remis la Bourse des Libraires de 1 500 $.

 

Les participants au Prix littéraire de l’Abitibi-Témiscamingue devaient présenter un récit d’enfance pour cette édition 2013. Les membres du jury, Anne-Michèle Lévesque, Lucille Bisson, François Bélisle et Bruno Crépeault ont également souligné « la présentation originale des personnages » dans le travail de l’auteure. Le jury était sous la présidence de Denys Chabot, auteur et historien de Val-d’Or. Le prix a été remis devant public à Mme Verret par Nicole Fortin de la Librairie du Nord de La Sarre, représentante des six librairies qui le financent. Comme ce fut le cas tout au long du Salon du livre de La Sarre, une belle foule était présente pour applaudir la lauréate.

 

Prix Télé-Québec

Le jury avait également pour mission de remettre le Prix Télé-Québec, une mention assujettie d’une bourse de 500 $, prix remis à l’auteure Cathy Pomerleau pour son manuscrit portant le titre Au plus fort de la tempête. Le jury a conclu de ce texte qu’il était « une histoire touchante dans un récit bien ficelé ». Mme Pomerleau présentait également lors du Salon du livre, son récit Ma mère est morte ce jour-là, basé sur des faits réels. Enseignante qui s’est récemment révélée auteure, elle a participé, en compagnie d’autres auteurs de la région, à une table ronde intitulée Des mots d’ici lors du même Salon. La bourse lui a été offerte par Mme Josée Lacoste, agente de coordination régionale de Télé-Québec.

 

Un vif succès

Le Salon du livre de l’Abitibi-Témiscamingue a été de l’avis de tous un vibrant succès. Certains auteurs vedettes dont Patrick Sénécal et Amy Lachapelle n’ont pas caché leur satisfaction, avouant même que les ventes avaient été extraordinaires. Incluant le jeune public, c’est plus de 15 000 personnes qui ont visité le Salon du livre. Il semble que l’Abitibi-Témiscamingue n’ait pas perdu le goût de la lecture!


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