C’est en ce début d’année 2014 que commence la tournée régionale de «Vivre sa Vie», un théâtre d’intervention sur le thème de la diversité sexuelle et des identités de genre. Présenté par la Coalition d’aide aux lesbiennes, gais et bisexuels-les de l’Abitibi-Témiscamingue, en collaboration avec les Productions Côté-Vivand, le spectacle se produira à Val-d’Or le 16 janvier et passera par Amos, Rouyn-Noranda et Ville-Marie avant de terminer la tournée à La Sarre le 6 février. Les représentations sont gratuites, ouvertes à tous, et d’autres dates pourraient également s’ajouter en cours de route.

Un jeu hors de l’ordinaire

Sous l’animation de Valérie Côté, agente de projet pour la coalition, les comédiens Marie-Hélène Massy-Emond, Louise Magnan, Pascale Charlebois, Sébastien Morand et Étienne Jacques se donnent la réplique. C’est à donc partir d’histoires racontées par les spectateurs que les artistes s’animent sur une scène ornée de gros cubes et de costumes, avec en trame sonore les improvisations musicales de Dany Twist.

«Avec le théâtre d’intervention, on est directement dans l’émotion, et c’est une émotion pure car elle n’est pas pensée par un auteur qui se met dans la peau de quelqu’un d’autre», témoigne Pascale Charlebois, comédienne pour le spectacle. Elle souligne d’ailleurs l’importance de la préparation, même si au final, ils improvisent. «La préparation de groupe est très importante. Elle nous permet de réfléchir à nos propres perceptions, elle nous enseigne le bon vocabulaire. Ça nous fait réfléchir et grandir.»

Défi de taille pour ces comédiens qui doivent jouer à partir de faits vécus, avec toute la délicatesse nécessaire et avec les émotions qui surviennent en cours de route!

Une thématique pour tous

Valérie Côté invite chaleureusement les gens à assister à une représentation près de chez eux. «Pas besoin d’être homosexuel ou transgenre pour assister au spectacle. Les sujets abordés touchent la société dans laquelle on vit et le spectacle est dynamique, coloré, c’est comme une grande fête à chaque fois.  Suffit d’avoir envie de passer un bon moment!» conclue-t-elle.


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