La Ville de Val-d’Or se lance actuellement dans une démarche visant à rendre l’art et la culture accessibles au plus grand nombre. Mais que se cache derrière cette démarche?

Suite à une formation sur la médiation culturelle tenue le 27 février, les artistes sont invités à répondre à un appel de projets touchant la clientèle des 0 à 5 ans. Parce que les enfants sont à un âge de grande réceptivité, le projet les Petits Haut-Parleurs a été mis en place grâce à une subvention d’Avenir d’Enfants. Ce projet est divisé en deux volets. Le premier est celui des ateliers de médiation culturelle auquel répond l’appel de projets. Les artistes et organismes peuvent présenter des projets portant directement sur les enfants ou, indirectement, qui touchent les parents, la communauté mais dont les effets rejaillissent sur les enfants. « Le but est notamment de développer le public en bas âge et les initier aux arts très tôt », dit Geneviève Béland, animatrice culturelle.

Le deuxième volet en est un évènementiel. Une équipe de la Ville ira visiter le festival des Petits Bonheurs à Montréal au mois de mai pour apprendre de leur expertise de diffusion de spectacles pour les 0 à 5 ans. Ultimement, Geneviève Bland et son collègue au communautaire, Paul-Antoine Martel, souhaiteraient mettre sur pied un festival pour la petite enfance où pourraient participer des artistes locaux, nationaux et même internationaux, et ce, dès 2016.

« La médiation culturelle est la rencontre entre le milieu de la culture et le social. Elle vise à créer des rencontres entre l’art et les gens », explique Mme Béland. Elle mentionne qu’à Val-d’Or, de façon générale, on est en train de préparer le terrain à cette approche.

Ce printemps, certains projets seront documentés sur support vidéo pour illustrer ce qu’est la médiation culturelle et ses effets sur les participants. Ces vidéos seront présentées en septembre à toutes les organisations qui pourraient utiliser ce concept.


Auteur/trice

Michèle Paquette est retraitée de l’enseignement des sciences naturelles au niveau collégial. Elle écrit dans L’Indice bohémien depuis 2013. Elle habite en Abitibi-Témiscamingue depuis 2006. Elle a vécu sur la Côte-Nord où elle s’est occupée d’environnement. Ici, elle s’intéresse tout particulièrement à la culture abitibienne.