8 ans de culture, 8 ans de magie, 8 ans d’infini. 8 ans à écrire, 8 ans à lire, 8 ans à contempler, 8 ans à aimer. 8 ans de beau, 8 ans de bon, 8 ans de passion. 8 ans d’Indice, 8 ans de bohème, 8 ans de différence, 8 ans de couverture, 8 ans d’utilité, 8 ans de gratuité.

 

C’est en 2004 que la Table de la jeune relève a mandaté le Conseil de la culture de l’Abitibi-Témiscamingue afin de vérifier si un journal culturel était viable en région. Le but ? Comme le disait Winä Jacob, cofondatrice et première rédactrice en chef du journal, le but était de faire rayonner la culture, notre culture. « Afin d’accéder à la professionnalisation et ainsi avoir accès aux programmes de soutien à la pratique, un artiste de la relève doit soumettre entre autres un dossier étoffé, rempli de coupures de presse et de critiques afin de démonter ce dont il est capable et ce que la communauté en pense. Pas toujours évident d’avoir une telle couverture sans devoir s’expatrier hors des frontières de la région 08! » affirmait-elle dans le tout premier éditorial du journal, sur l’édition test, numéro zéro, en mai 2009.

 

Depuis l’arrivée de L’indice bohémien, le portrait est bien différent. Une couverture plus régulière, plus large et plus approfondie des artistes et artisans régionaux se voit imprimée sur papier et publiée sur le Web 10 fois par année, en plus des quelques exclusivités web que le système ne nous permettait pas de faire, il y a huit ans.

 

L’Indice bohémien est aujourd’hui à sa 72e parution, incluant l’édition zéro. 72 Indice 100 % d’ici, 100 % gratuit ! Solidaires et convaincus, des centaines de bénévoles ont donné des millions d’heures pour écrire des tonnes d’articles, des mots qui parlent de culture, la nôtre. Des textes pour mettre de l’avant le talent de chez nous, qui rayonne ici aujourd’hui, mais qui tantôt rayonnera là. Ces journalistes nous ont fait voir la grandeur magistrale de notre scène théâtrale, nous ont fait connaître la belle relève en arts visuels, nous ont ébahis les ouïes de trop belle poésie, nous ont enivrés et rassasiés de bon manger, extasiés de beauté et prouvé qu’elle bouillonne notre culture autochtone !

 

Pour arriver à un produit fini, et gratuit, ça en prend du jus d’bras ! Chaque mois, une panoplie de petits bohémiens courent les événements, concerts, expositions et festivals et vous livrent dans leurs mots tout ce que notre région-jolie a à offrir. Chaque édition, des dizaines de camelots-gentils distribuent bénévolement notre beau journal aux quatre coins de la région, pour que vous puissiez vous en procurer une copie commodément.

 

Des lignes, on en a écrit ! Comme le disait l’amie Ariane, chaque parution d’édition est un petit miracle paginé. Qu’en sera-t-il à notre première décennie ? À nos 10 ans, qui allons-nous canoniser pour le souligner ? Détrompez-vous, je suis bien loin de Sainte-Jenny ! Mais j’ai une proposition, canonisons notre sainte-région, rendons-nous à notre premier 10, puis poussons le divin jusqu’à au moins vingt ! \


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