L’Ensemble Aiguebelle a partagé la scène avec le petit Gabriel Raby, jeune violoniste de 11 ans, qui avait remporté au printemps dernier le concours Petit concerto de l’Orchestre symphonique régional.
 

« Gabriel est né avec un violon dans les mains », en a dit Jacques Marchand, fondateur et directeur artistique de l’Orchestre symphonique régional de l’Abitibi-Témiscamingue.

 

Pour la tournée d’automne de l’Ensemble Aiguebelle, Gabriel est monté sur scène avec les musiciens pour les représentations d’Amos et de Val-d’Or. Il a choisi d’interpréter un extrait du Concerto n° 5 de Vivaldi.

 

« J’ai trouvais que cette pièce était belle et j’aime aussi quand les notes vont vite », précise le jeune musicien pour expliquer son choix.

La musique a tôt fait de prendre une place dans le quotidien de Gabriel. À 4 ans, il faisait partie d’une chorale et c’est à ce moment qu’il a découvert le violon, et aussi sa première muse.

 

« J’ai vu une petite fille en jouer et j’aimais vraiment ça », a confié Gabriel. Gabriel Raby, qui habite à Senneterre, a rapidement fait le saut vers le violon, dès l’âge de 5 ans, sous les enseignements de Louise Arpin, du Centre de musique et de danse

de Val-d’Or.

 

« C’est grâce à elle que Gabriel a évolué comme ça. Louise est une pédagogue extraordinaire », a déclaré la mère de Gabriel, Carole Bruneau.

 

Quant à la jeune violoniste qui avait éveillé son gout pour l’instrument, Ève-Emmanuelle Girard, elle a fait partie, avec Gabriel, de l’Ensemble Allegro du conservatoire.

 

Si Mme Bruneau reconnait que son fils a bien sûr un talent pour la musique, elle assure qu’il est aussi discipliné.

« Pas besoin de lui tordre un bras: il pratique tous les jours », assure Mme Bruneau.

 

Outre le violon, Gabriel a aussi fait un an de violoncelle, a fait partie de l’harmonie de son école primaire en jouant du trombone et s’est initié à la batterie en janvier dernier.

 
 

Auteur/trice

Lise Millette est journaliste depuis 1998, tant à l'écrit qu'à la radio. Elle a également été présidente de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ). En Abitibi-Témiscamingue, elle a été rédactrice en chef de L'Indice bohémien en 2017 et depuis, elle continue de collaborer avec le journal.