Comment êtes-vous devenue collaboratrice pour l’Indice bohémien?

 

Il y a quelques années, j’écrivais une chronique littéraire chaque mois dans le journal Le Reflet témiscamien. À cette époque, Chloé Beaulé-Poitras faisait partie du conseil d’administration de L’Indice bohémien. C’est après avoir lu l’une de mes chroniques qu’elle m’a envoyé

un courriel me demandant si j’avais le goût de joindre l’équipe de L’Indice à titre de collaboratrice. J’adore écrire. J’ai donc décidé de tenter l’expérience. Je me souviens de mon premier article paru en octobre 2011 qui portait sur l’ouverture officielle de l’atelier-galerie-boutique Scratch situé sur la rue Ste-Anne à Ville-Marie.

 

Depuis 6 ans, j’écris donc des articles pour L’Indice de façon sporadique, quand j’ai le temps et qu’un sujet m’intéresse. Je me souviens d’ailleurs d’un dossier en particulier. En 2013, le Théâtre de la Loutre fêtait ses 20 ans d’existence.

 

L’Indice Bohémien consacrait alors quelques pages de son édition du mois de juin pour retracer les moments importants de l’histoire de cette organisation théâtrale. J’ai donc réalisé beaucoup d’entrevues et j’ai écrit plusieurs articles sur le sujet. Je me souviens d’y avoir mis beaucoup de temps.

 

2. Que représente l’Indice bohémien pour vous?

 

Pour moi, L’Indice bohémien a plusieurs significations. C’est une source précieuse de renseignements sur l’actualité culturelle. En fait, c’est le reflet du dynamisme culturel de l’Abitibi-Témiscamingue.

 

Notre territoire regorge de talents artistiques et d’activités. Il suffit de lire une seule édition de ce journal pour s’en rendre compte. C’est une belle visibilité pour nos artistes. Pour moi, c’est aussi un outil de travail. J’y trouve des articles et des sujets que j’exploite ensuite dans mes cours avec mes élèves du secondaire.

 

L’Indice, c’est également la preuve que notre région dispose de ressources incroyables puisque ce journal réussit à faire beaucoup avec peu de moyens, et ce, sans en négliger la qualité des textes et de l’aspect visuel. De plus, j’y vois une forme d’éducation inclusive dans laquelle les préjugés, les tabous, les standards et les stéréotypes n’ont pas leur place. D’une page à l’autre, c’est la tolérance, la différence et l’originalité qui sont célébrées. Il suffit de lire entre les lignes pour comprendre que L’Indice est un baume pour l’esprit, puisqu’il publie des mots qui soignent bien des maux. Pour terminer, il s’agit d’un produit 100% Abitibi-Témiscamingue, un produit local, de chez nous


Auteur/trice

Originaire du Témiscamingue, Dominique Roy est enseignante au secondaire depuis 1999. Elle complète actuellement une maîtrise en éducation spécialisée en formation à distance. Sa grande passion : la langue française. Ses passe-temps préférés : lire et écrire. D’ailleurs, elle rédige des articles à la pige pour quelques journaux et magazines depuis plusieurs années en plus de conceptualiser, rédiger et réviser des ressources pédagogiques. Son premier article pour L’Indice bohémien, elle l’a écrit en octobre 2011, et cette collaboration perdure depuis tout ce temps.