La Biennale d’art performatif est toujours un moment fort de la programmation du centre d’artistes L’Écart de Rouyn-Noranda. Cette année, le public pourra assister à la 9e édition qui se déroulera du 17 au 20 octobre prochain. 

 

UN RASSEMBLEMENT ARTISTIQUE IMPORTANT

Depuis de nombreuses années, le directeur artistique Matthieu Dumont en a fait un événement incontournable, à la fois pour le public et pour les artistes participants. Contrairement aux centres d’artistes situés dans les grands centres, L’Écart réussit le tour de force d’attirer un vrai public, c’est-à-dire des gens qui aiment tout simplement l’art sans nécessairement le pratiquer. (On peut d’ailleurs faire quelques parallèles avec le FME où le public est également très éclectique.) L’Écart possède donc un pouvoir d’attraction considérable, réussissant à créer entre ses murs une véritable rencontre entre les artistes de la performance et le public. « Pour moi, c’est un art total : plus besoin d’avoir un objet. Il peut juste y avoir un moment, un lieu, un artiste, du public; après ça, il arrivera ce qui arrivera », commente Matthieu. 

 

La 9e Biennale a deux lignes directrices : d’abord la chorégraphie, avec le corps agissant de l’artiste, et ensuite, la littérature avec les lectures d’extraits d’œuvres littéraires (mentionnons tout particulièrement celle d’Antoine Charbonneau-Demers, originaire de Rouyn-Noranda). Audrée Juteau, artiste chorégraphe qui vient tout juste d’ouvrir un atelier de création en danse à Bellecombe, offrira aussi une performance lors de l’événement.

 

Ces rencontres auront bien entendu lieu aux locaux de L’Écart sur la rue Murdoch, mais aussi au MA musée d’art. Le vendredi soir, le public y est convié pour une performance au long cours de John Court (d’une durée de plusieurs heures) qui promet d’être un moment important de la Biennale. Débutant à 17 h, la soirée du samedi offrira une programmation complète avec performances, lectures, musique et bouchées. Le directeur artistique prend cependant soin de mentionner que chaque soir aura son importance, et qu’assister aux quatre soirs de programmation permet de prendre toute la mesure de ce qui se fait actuellement sur la scène internationale et canadienne en matière d’art performatif.

 

L’organisation est actuellement à l’œuvre afin de mettre sur pied des ateliers avec certains artistes participants qui seraient gratuits et ouverts au public.

 


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