« Quand on chante, on ne pense pas aux problèmes de la journée ni à ce qu’on va faire demain. On ne pense qu’à chanter », résume Sylvie Bergeron, responsable de la chorale La clé des chants, qui célèbre ses 25 ans cette année.

 

Des quatre membres fondateurs, trois font toujours partie de ce petit ensemble du Témiscamingue : Claudette Caza, Réginald Laferrière et Sylvie Bergeron.

Cette dernière s’est initiée au chant choral en 1972, avec le chœur de l’église Saint-Joseph. L’ensemble La clé des chants a été officiellement créé en 1994.

À l’aide d’un programme informatique, les membres apprennent leurs partitions selon leur tonalité : soprano, alto, basse ou ténor. En 25 ans, le groupe est passé de 4 choristes à 6, puis à 15 en 2019.

Enseignant aujourd’hui retraité, Jacques Larouche s’est joint au groupe il y a 15 ans, avec sa conjointe. « En toute amitié, on venait chanter une fois par semaine. Ça fait du bien et c’était une condition pour mon épouse qui souhaitait apprendre à connaître des gens. La chorale est devenue une sortie de couple », raconte-t-il tout sourire.

Les membres de La clé des chants habitent majoritairement Notre-Dame-du-Nord, mais on retrouve aussi des voix de Saint-Eugène-de-Guigues, de New Liskeard et de Belle Vallée.

L’œil taquin, Réginald Laferrière confie avoir été incité par un collègue de travail qui lui avait en quelque sorte lancé une boutade sur un chantier de construction des Maisons Champoux. « Tout a commencé au travail! Moi et un collègue, on chantonnait tout le temps. En fait, on ne faisait pas que chantonner, on chantait carrément! On m’a lancé : “tu devrais t’enrôler dans la chorale. ” C’est ce que j’ai fait et j’ai eu la piqûre », explique-t-il simplement.

Le groupe a tenu en juin un concert du printemps. Dans le passé, le groupe a aussi collaboré avec l’Orchestre symphonique régional et fait de petites tournées dans des résidences et des pavillons de personnes âgées.


Auteur/trice

Lise Millette est journaliste depuis 1998, tant à l'écrit qu'à la radio. Elle a également été présidente de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ). En Abitibi-Témiscamingue, elle a été rédactrice en chef de L'Indice bohémien en 2017 et depuis, elle continue de collaborer avec le journal.