Originaire de Val-d’Or, l’auteur-compositeur-interprète LARCHE vient de sortir un mini-album (EP) intitulé Quand je serai grand, je serai heureux. L’artiste dans la trentaine, qui habite maintenant Montréal qualifie sa musique d’indie folk. Ce mini-album, son troisième en carrière, comprend cinq chansons, dont quatre originales, toutes aussi poétiques les unes que les autres. En 2014, il avait réalisé un album Les petits effondrements comportant quatre enregistrements.

Pour Quand je serai grand, je serai heureux, il s’est entouré d’amis de longue date : Navet Confit à la réalisation, Jipé Dalpé aux cuivres, Marianne Houle au violoncelle, Jocelyn Pelichet à la guitare, de même que Valérie Dumas, Amélie Fortin, François Fortin, Sola Nkani, et Jocelyn Pelichet aux chœurs.

LARCHE écrit des chansons optimistes inspirées de son quotidien et de ses expériences. Son mini-album compte par exemple une belle chanson dédiée à sa mère. Lorsqu’on lui demande quelles sont ses influences, il répond Martha Wainwright et les sœurs McGarrigle. Bien que LARCHE ait quitté l’Abitibi et mène maintenant sa carrière à Montréal, il garde un lien particulier avec sa région natale puisque déjà en 2005, il était récipiendaire du prix du jury et du public dans la catégorie auteur-compositeur-interprète au concours du Festival de la relève indépendante musicale en Abitibi-Témiscamingue (FRIMAT). Il ajoute que toute sa famille est à Val-d’Or et qu’il y vient chaque saison. « J’aime le paysage, j’aime les arbres. Pour moi, c’est ma famille. J’aime que ma chanson respire et l’Abitibi, ça respire », confie-t-il.

Pour écouter ses chansons, il suffit d’aller sur les différents médias numériques ou en magasin, car il est « un gars de son temps ». Et ça en vaut la peine, d’autant plus que l’Abitibi reste sensible à ses petits!


Auteur/trice

Michèle Paquette est retraitée de l’enseignement des sciences naturelles au niveau collégial. Elle écrit dans L’Indice bohémien depuis 2013. Elle habite en Abitibi-Témiscamingue depuis 2006. Elle a vécu sur la Côte-Nord où elle s’est occupée d’environnement. Ici, elle s’intéresse tout particulièrement à la culture abitibienne.