Affiché dans les fenêtres, peint ou dessiné, l’arc-en-ciel est récemment devenu un emblème d’espoir. Nancy Couturier, artiste verrier professionnelle, a choisi de mettre son talent et son matériau de prédilection à profit pour offrir des arcs lumineux à ses proches.

C’est en les accrochant à l’extérieur de son atelier-boutique, la Verrerie de la Montagne, que le déclic s’est produit. Une vingtaine d’arcs-en-ciel tourbillonnant au rythme de la brise, le soleil plombant sur ces couleurs lumineuses… Un paysage réconfortant. « Moi et ma fille Octavie, on était là à regarder ça, et on était sans mots, émerveillées, en admiration. […] C’était super apaisant. » De là est venue l’idée de créer des arcs-en-ciel en verre pour souffler un peu de baume chez les gens plus isolés : hôpitaux, CHSLD, résidences pour aînés.

En discutant de son projet avec l’agente de développement culturel à la MRC de Témiscamingue, tout s’est concrétisé. La Verrerie de la Montagne a reçu un montant pour distribuer une trentaine d’arcs-en-ciel au Témiscamingue. Un autre projet, qui consiste à jumeler un artiste à une organisation, est en cours en partenariat avec TV Témis et la Table de concertation pour personnes âgées du Témiscamingue. Ici aussi, le but de Nancy est de mettre l’accent sur la production d’arcs-en-ciel afin d’en distribuer encore plus : « Mon souhait est qu’il y en ait partout. L’art est super important dans un moment comme ça. Ça projette du positif. Ça fait du bien. »

On peut consulter le site Web ou la page Facebook Verrerie de la Montagne pour se procurer un arc-en-ciel.


Auteur/trice

Originaire du Témiscamingue, Dominique Roy est enseignante au secondaire depuis 1999. Elle complète actuellement une maîtrise en éducation spécialisée en formation à distance. Sa grande passion : la langue française. Ses passe-temps préférés : lire et écrire. D’ailleurs, elle rédige des articles à la pige pour quelques journaux et magazines depuis plusieurs années en plus de conceptualiser, rédiger et réviser des ressources pédagogiques. Son premier article pour L’Indice bohémien, elle l’a écrit en octobre 2011, et cette collaboration perdure depuis tout ce temps.