Encore une fois cet été, les quatre coins de l’Abitibi-Témiscamingue ont vibré au son de la musique et des rires grâce à l’organisation d’une foule de festivals. La 14e édition d’H20, les multiples soirées intimistes d’Au pays des pick-up, les deux festivals d’humour et une panoplie d’autres événements ont ravi la population de l’Abitibi-Témiscamingue, malgré un contexte de pandémie. De notre côté, les journalistes de L’Indice bohémien ont eu le bonheur d’enfiler leurs habits de festivaliers pour aller à la découverte de quatre d’entre eux et ensuite relater leur expérience juste ici.

Crédit : Maryse Boyce

FRIMAT : DEUX GROUPES DE LA RÉGION EN VITRINE par Annie Olivier

Cette année, le FRIMAT avait une chaleur toute particulière, rappelant celle que dégagent les retrouvailles de deux bons amis qui ne se sont pas vus depuis… des années! En effet, cette édition post-confinement était une grande bouffée d’air pour toute la communauté musicale abitibienne tissée serrée, habituée à partager cette énergie créatrice qui n’existe qu’en présence les uns des autres.

Richard Desjardins nous a fait l’honneur de sa présence en début de festival, le temps d’un conte, et Hubert Lenoir, jeune vedette désinvolte de la ville de Québec (l’invité « mystère »), a su émouvoir le public grâce à sa prestation voix-piano à la fois intimiste et provocante.Les deux groupes de La Vitrine – Et on déjeune et Excavation & poésie – y sont allés de toute leur énergie, profitant au maximum de ce moment de scène privilégié. Ces prestations ont trouvé leur place dans une programmation diversifiée, passant de la performance électrisante d’Émile Bilodeau à la présence délicate de MoKa.

Il va sans dire que le pari de l’organisation du FRIMAT a vraiment été gagné cette année, dans un contexte de contraintes sanitaires aux multiples défis. Un grand merci au FRIMAT d’avoir foncé, aux précieux bénévoles d’avoir répondu à l’appel, et bien sûr au public – ouvert et respectueux – qui permet, année après année, à la scène musicale d’ici de se déployer, et ce, au grand bonheur de la culture québécoise!

crédit : Louis Jalbert

POISSON VOLANT : SOIRÉE AVEC MEGGIE LENNON ET THE BLAZE VELLUTO COLLECTION par Joannie Cotten

Le 22 juillet dernier avait eu lieu sur la scène du Poisson Volant le spectacle en plein air de The Blaze Velluto Collection avec, en première partie, Meggie Lennon. La température étant de la partie, la soirée à l’ambiance festive a rappelé l’époque des festivals. Malgré le besoin de distanciation, on ne pouvait que se concentrer sur l’énergie des musiciens tellement l’ambiance était agréable!

Meggie Lennon (chant et synthétiseur) était accompagnée d’un guitariste et d’une choriste. Le reste des instruments était produit par desbandesde basse et de batterie, assurées par le Roland Gaia du guitariste, qui portait une robe de chambre. Le trio ambiant a présenté des titres tels que « Baignade interdite » et « Ton amour, ma bouche », qui parle d’une relation… orale! Finalement, les deux vocalistes nous ont impressionnés avec un solo synthé-voix aux notes élevées.

À l’arrivée de Blaze Velluto, des festivaliers ont commencé à danser dès la première note. Le groupe, aux chemises hawaiiennes assorties, comprenait cinq musiciens. Ils se sont rendus sains et saufs à Rouyn-Noranda même s’ils ont croisé un orignal mort… La chanteuse a même avalé une mouche durant la première chanson; heureusement, personne ne s’en est aperçu! Le chanteur, Nicholas Jenkins, semblait dans son élément avec sa Fender rose pâle et sa chanson sur les kangourous, tandis que le synthé, aux sons organiques à la « Sweet Home Alabama », était assuré par Sheenah Ko, une habituée de la scène canadienne. Le groupe au style coloré pourrait être décrit comme un mélange de rock classique, bluegrass et folk.

Cette soirée a été un succès grâce au public tout aussi enjoué et éclectique que les deux groupes. L’énergie sincère et positive de toutes les personnes présentes a fait honneur à la scène du Poisson Volant, qui continuera sans doute à être un endroit de choix pour nos soirées d’été! L’ambiance du FME étant prolongée grâce à ce projet, je vous invite à profiter de cette belle initiative!

Crédit : Andy Perron

OSISKO EN LUMIÈRES : DE LA VILLE À LA FORÊT

Environ 3000 personnes ont assisté aux différents spectacles d’Osisko en lumières du 5 au 7 août. Notre collaboratrice Karol-Ann Brissette a eu le plaisir d’aller assister à la soirée du vendredi lors de laquelle Dope.gng et Lary Kidd se sont produits. Aux dires de la festivalière, c’était un cocktail explosif qui a mené à une soirée déjantée!

Parce que pandémie rime aussi avec renouvellement, l’équipe d’Osisko en lumières a présenté En forêt : les randonnées spectacles, au sommet des collines Kékéko. Près d’une dizaine d’artistes se sont produits lors de trois fins de semaine en août et septembre. La première soirée s’est déroulée tout en douceur avec Noé Talbot.

FESTIVAL HARRICANA : UNE 12E ÉDITION HORS DU COMMUN

Le 12e Festival Harricana s’est tenu à Vassan les 20, 21 et 22 août dernier dans une chaleur tropicale. Au menu : des activités pour tous les goûts et surtout, pour tous les âges. Les joyeux festivaliers – parés pour l’occasion de leur plus belle tenue de cowboy et de cowgirl – ont ainsi eu le plaisir d’assister à des spectacles sous le chapiteau, de voir des courses de chevaux, de participer à une veillée autour d’un feu ou même de suivre des cours de danse country! Une fin de semaine chaleureuse et rassembleuse qui a fait du bien aux participants, selon Karol-Ann Brissette, notre toute nouvelle collaboratrice. Cette dernière est une habituée du Festival Harricana : ses parents sont chansonniers et se produisent très souvent sur la scène musicale dans la région.