S’il devait advenir que la bibliothèque soit démolie par une catastrophe naturelle ou par la main de l’homme, le lutin disparaîtrait avec elle. Mais cette pensée ne troublait jamais Blobarutelegarhaenus (que je continuerai à appeler Blob, puisque même ses amis ne pouvaient prononcer son nom), car la mort n’est pas une chose effrayante ni même désagréable à ses yeux, ce n’est que la fin d’un livre: leur livre. Ils savent de toute façon qu’après un livre, il y en aura toujours un autre. C’est un fait que nous humains avons tendance à oublier.


Auteur/trice