À l’arrivée de l’Internet, je me souviens d’avoir été fascinée devant la possibilité de visiter le Louvre sans avoir à voler vers Paris. C’était une prémisse de l’apport des technologies numériques pour la promotion et pour l’accessibilité à l’art.

Depuis, les choses ont évolué, mais un des avantages demeure la disponibilité de l’offre culturelle à une plus grande population, je pense ici à la population dans son ensemble, mais également aux plus démunis, aux personnes malades ou à mobilité réduite et aux populations éloignées.

Selon la Ville de Montréal, et plus spécifiquement son site portant sur la médiation culturelle, « l’intégration des technologies numériques dans plusieurs types de pratiques artistiques contribue significativement à la mutation des pratiques et au développement d’une culture participative[1] ». C’est dans cet esprit que plusieurs projets ont tiré profit de l’utilisation de l’Internet, des réseaux sociaux et des fonctions de mobilité.

La mobilité permet de renouveler le rapport entre la culture et l’espace. Ainsi, amalgamant technologies numériques, patrimoine et tourisme, L’Indice du bonheur, un audio-circuit pour découvrir l’histoire de la ville de Rouyn-Noranda, est un bel exemple abitibien. Les capsules, disponibles en téléchargement, peuvent être écoutées tout au long des différents parcours. De manière plus générale, il existe des applications qui se prêtent bien à la diffusion des différentes formes d’art; c’est le cas de Pinterest, qui regorge de représentations d’art pictural, sculptural et de design sous plusieurs formes.

Et ce ne sont là que quelques exemples de médiation culturelle, une manière virtuelle de faire interagir l’art et la société.

[1] La médiation culturelle – l’artiste, l’œuvre, le citoyen: la rencontre, Ville de Montréal

http://www.montreal.mediationculturelle.org/culture-numerique-participative


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