Selon le World Happiness Report 2020publié par le Sustainable Development Solutions Network, une initiative de l’ONU, le lien de confiance entre un individu et les commerçants locaux constitue un élément important du bien-être lié à l’environnement social. L’achat local contribuerait donc à notre bonheur! 

 

Malgré la popularité grandissante de l’achat local au Québec, la pandémie de COVID-19 a prouvé l’urgence de le rendre plus accessible et d’assurer une plus grande autonomie de la province pour la protéger des crises économiques et pour assurer une consommation plus sécuritaire, qui réduit le risque de contamination en diminuant le nombre de frontières traversées. La santé constituait déjà, en 2014, un motif important pour la consommation responsable.  

 

Selon une enquête de l’Observatoire de la consommation responsable de l’Université du Québec à Montréal menée en 2014, les principales motivations quant à la consommation responsable sont les bénéfices pour l’environnement, suivis de très près par ceux qui ont trait à la société et à la santé. Les Québécois consomment des produits locaux pour profiter de leur qualité et de leur fraîcheur, attributs qu’ils associent à une bonne santé, mais surtout pour encourager les producteurs d’ici1. 

 

Non seulement il a ces avantages, mais l’achat local contribue également à l’identité régionale. En plus de répondre aux besoins des citoyennes et citoyens et de participer à leur bonheur grâce à la proximité qui se développe entre eux et les commerçants, les entreprises locales font la couleur et la réputation d’une ville. Ils pèsent dans la balance pour le choix d’une destination, que ce soit en prévision de vacances ou pour commencer une nouvelle vie. Ainsi, si l’achat local parvient à s’intégrer dans notre quotidien, nos artisans et commerçants formeront une industrie déjà forte, avant même l’arrivée des touristes. Cela augmentera notre capacité d’attraction, grâce à la fierté et au sentiment d’appartenance des gens d’ici. Le principe est simple: quand on est fier de sa maison, on a envie d’y inviter le plus de personnes possible! Et en passant, de leur faire goûter notre dernière confiture maison… 

 

1. BioClips, Actualité bioalimentaire, Vol. 23, no 33, 24 novembre 2015. Rédaction : Stéphanie Keable, de la Direction des études et des perspectives économiques, MAPAQ


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